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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 09:08

Extrait du journal "La nouvelle République".

 

 

Un enseignant sur deux assuré contre la violence scolaire

Face aux risques d’accidents et d’agressions de plus en plus fréquents, plus de

500.000 enseignants ont souscrit une assurance spécifique à la MAIF.

L’agression d’une enseignante, mercredi dans un collège de Buxerolles (Vienne), pose la question

de la protection contre les risques professionnels.

L’agression, par un parent d’élèves, d’un professeur dans un collège de Buxerolles (Vienne), soulève à nouveau la question des risques professionnels. Les inquiétudes du monde enseignant face à ce type de phénomène, peuvent se mesurer à travers le nombre de contrats d’assurances souscrits afin de se couvrir, à la fois moralement et physiquement : « Plus de 500.000 assurés, soit 55 % des enseignants du premier et deuxième degrés publics ainsi que la moitié des personnels de direction

d’établissements ont souscrit un contrat spécifique », indique Marie-Hélène Reynal, chef de produit à la MAIF.

La mutuelle niortaise, assureur historique du milieu enseignant, a développé depuis 2008 une offre

atypique, en lien avec les Autonomes de Solidarité laïque, qui propose une protection contre tous les risques des métiers de l’éducation. Au volet associatif proposé par les Autonomes, fédération qui met en oeuvre depuis plus d’un siècle des prestations d’accompagnement à travers un réseau de proximité, s’est ajouté un volet assuranciel. Pour 40 E, les enseignants bénéficient d’une protection juridique et de garanties d’assurances corporelles, notamment lorsqu’ils sont victimes ou mis en cause dans un accident ou une agression : parmi les prestations, aide à la mise en place de procédure, mise à disposition d’avocat, soutien psychologique, garantie en cas de pertes de revenus, prise en charge du préjudice esthétique...

« Depuis le lancement de l’offre, nous avons ouvert plus de 25.000 dossiers en terme d’assurance,

mais beaucoup plus en terme d’accompagnement de proximité, dont la moitié relevait d’accidents

corporels », détaille Marie-Hélène Reynal. A cela s’ajoutent plus de 12.000 dossiers juridiques au

premier niveau d’intervention. Pour autant, l’assureur n’observe pas de recrudescence d’incidents :

« Il y a une tendance de fond qui s’est installée, dit-elle, qui se manifeste moins en terme de

fréquence que d’intensité ».

 

 

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